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Tabenisi

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'''Tabenisi''' sau '''Tavenisi''' est une communauté chrétienne fondée en [[Haute-Égypte]] vers [[este un loc și o comunitate creștină întemeiată în Egiptul de Sus către anul 320]] par de către sfântul [[Pahomie cel Mare|saint Pahomie]]. Ce fut Această primă comunitate monastică pahomiană, care s-a extins până la maisonmoartea lui Pahomie în 346 într-mère d'un réseau qui, à sa mort en [[346]], comptait déjà neuf établissements d'hommes et deux o rețea de nouă mănăstiri de călugări sau de femmes dans la même régioncălugărițe numiți „tabenesioți”, avec deux ou trois mille « Tabennésiotes ». C'est le premier grand modèle este considerată în istorie ca fiind primul mare model de [[cénobitismeChinovie|cenobitism]] dans l'Église chrétienne(viață monastică de obște) în Biserica creștină.
== Nom et emplacement Numele și locul==Le nom et l'emplacement de ce monastère ont longtemps été l'objet d'une grande incertitudeNumele și locul unde se situa această mănăstire au fost mult timp necunoscute sau incerte. Dans les différents manuscrits de l'În diferitele manuscrise ale ''[[Histoire lausiaque]]Istoriei lausiace'' de a lui [[PalladiosPaladie]] (§ capitolul 32), on trouve les formes grecques suivantes se găsesc formele grecești următoare: Ταβέννησις, Ταβέννησος, Ταβενίσιος et Ταβένη. Chez La [[SozomèneSozomen]] (III, 14), un manuscrit donne (correctement) « έν Ταβεννήσῳ », mais un autre porte fautivement « έν Ταβέννη νήσῳ » en deux mots (avec le mot νῆσος, « île »). C'est apparemment cette [[cacographie]] qui a inspiré à [[Nichifor Calist Xanthopol]] ({{s-|XIV|e}}) la tournure suivante : « ἔν τινι νήσῳ, ἣ Ταβέννη ώνόμαστο », « dans une certaine île appelée Tabennê ». De là vient la tradition selon laquelle le monastère était installé sur une île, ce qui n'apparaît en fait dans aucun document ancien<ref>[[Étienne Marc Quatremère]], ''Mémoires géographiques et historiques sur l'Égypte'', 1811, vol. I, {{p.}}281.</ref>.
Dans les manuscrits [[copte]]s, les formes sont les suivantes : ''Tabennêsi'' (la plus fréquente), ''Tabênise'', ''Tabnêse'', ''Tabsinêse'', ''Tabsênisi'' et d'autres encore. Dans les textes arabes, on trouve : ''Tabanessin'', ''Tafnis'', ''Tafânis'', ''Tafnasa'', et aussi ''Dounasa''. En latin, on a la forme ''Tabennense'' dans la ''Vie latine de Pacôme'' de [[Denys le Petit]]<ref>Les formes les plus autorisées paraissent donc être ''Tabennêsis'' en grec, ''Tabennêsi'' en [[copte]]. Quant à l'étymologie, l'[[égyptologue]] [[Georges Daressy]] a proposé (''[[Recueil des Travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes]]'', X, 1888, {{p.}}139 et 141) d'identifier ce nom à un toponyme qui apparaît dans la liste géographique d'[[Abydos (Égypte)|Abydos]] (en [[hiéroglyphe]]), et qui signifie « Demeure du fils d'Isis » ; mais ce toponyme a aussi été attribué par d'autres à [[Nag Hammadi]] (la Χηνοβοσκία des géographes grecs), qui se trouve à une vingtaine de kilomètres en aval du site de Tabennêsis, sur la même rive droite du fleuve.</ref>. Quant au dérivé désignant les occupants du lieu, il revêt en grec les formes Ταβεννησιώτης, Ταβινισιώτης, Ταβισιώτης ; en latin ''Tabennensis'' (avec le suffixe usuel ''-ensis''), ''Tabennesiota'' (calque du grec), ''Tabennensiota'' (mélange des deux).
Quant à l'emplacement du couvent, il est repérable par deux passages de la ''Vie de Pacôme'' : une femme de [[Dendérah]], malade, s'y fait transporter dans l'espoir d'être guérie, et elle emprunte une barque qui « descend » le fleuve, ce qui suppose que Tabennêsis se trouve en aval de [[Dendérah]] et sur l'autre rive du fleuve (c'est-à-dire sur la rive droite) ; un peu plus loin il est indiqué qu'au nord du couvent se trouve un village désert nommé ''Phbôou'', qui est identifié unanimement avec l'actuel ''Faou'' (ou ''Faou Guebli'')<ref>Le Père jésuite Michel Jullien (''Études'', 1901) a proposé d'identifier Tabennêsis avec la localité moderne de Debechneh, à cinq kilomètres au sud de Faou. Le nom ''Dounasa'' ou ''Dounaseh'' qu'on trouve dans d'anciens textes en arabe pourrait être une [[cacographie]] pour ''Debechneh''. Mais cette localisation n'a pas convaincu tout le monde, car Tabennêsis paraît avoir été encore plus proche de ''Phbôou''.</ref>, donc dans le 6{{e}} [[Nome (Égypte antique)|nome]] de [[Haute-Égypte]].
== Description Descriere==
Pacôme a installé son établissement dans un village abandonné. L'organisation était inspirée de celle des communautés rurales égyptiennes de l'époque, mais aussi des camps militaires romains, car Pacôme avait été soldat dans sa jeunesse. Le monastère est un ensemble de bâtiments entouré d'un mur d'enceinte. Le partage des biens est intégral, chacun abandonnant tout ce qu'il possède au monastère et ne pouvant disposer que de ce que lui concède la règle (notamment l'habit monastique : une tunique sans manches, un capuchon, une casaque en peau de mouton et une ceinture). Repas et régime alimentaire sont communs. La prière rassemble les moines deux fois par jour, les sermons plusieurs fois par semaine. Le travail manuel est organisé en fonction des capacités de chacun et des besoins de la communauté : dans l'enceinte, des « maisons » regroupent les frères selon leur métier, trois d'entre elles assurant à leur tour les services communs. La discipline est très stricte, prévoyant des châtiments corporels, et l'obéissance au supérieur est considérée comme la vertu cardinale du moine.
== Développement Dezvoltare==
À l'automne [[329]], les moines reçoivent la visite du nouvel archevêque [[Athanase d'Alexandrie]], qui ordonne [[Pacôme le Grand|Pacôme]] comme prêtre. Peu de temps après, un second établissement est fondé dans le village voisin, également abandonné, de Phbôou. [[Pacôme le Grand|Pacôme]] lui-même s'y installe en [[336]]-[[337|37]], et Phbôou devient d'ailleurs l'implantation la plus importante avec 600 moines à la mort du fondateur ([[346]]). Après [[340]], d'autres monastères sont établis entre [[Esna]] et [[Akhmîm]]. L'ensemble constitue un véritable ordre, avec à sa tête un supérieur général qui circule entre les monastères et en nomme les supérieurs. Un rassemblement de tous les moines a lieu deux fois par an, à Pâques et le 13 août, dans la maison-mère de Tabennêsis ; à cette occasion, les supérieurs doivent rendre compte de leur gestion matérielle à l'économe général.
Après la mort de [[Pacôme le Grand|Pacôme]] ([[9 mai [[346]]346), le supérieur général fut Pétronios, désigné par lui, mais qui mourut trois mois après. [[Orsièse|Horsièse]] (Orsisios) le remplaça, mais en [[351]], à la suite de la révolte d'un monastère, Théodore, un des premiers disciples de Pacôme, dut prendre les choses en main, et il assura la direction jusqu'à sa mort en [[368]], tout en se disant le « vicaire » d'Horsièse. À cette date il y avait douze monastères d'hommes et trois de femmes. Horsièse reprit ensuite ses fonctions jusqu'à sa mort après [[386]]. En [[390]], l'archevêque [[Théophile d'Alexandrie]] favorisa l'installation d'un monastère de l'ordre à [[Canope (cité)|Canope]], à l'est de sa métropole, à l'emplacement d'un [[Sérapéum de Canope|ancien temple de Sérapis]] : ce monastère de la ''Métanoia'', qui compta des moines latins, joua un rôle important dans l'influence qu'exerça sa règle en Occident. Vers l'an [[400]], selon [[Palladios]], les « Tabennésiotes » ou pachômiens étaient environ 7 000. Au {{s-|V|e}}, l'ordre accepta les décisions du [[concile de Chalcédoine]] (il fournit notamment les patriarches [[Timothée III d'Alexandrie|Timothée III Salophaciole]] et [[Jean Ier d'Alexandrie|Jean I{{er}} Talaia]]), et il ne connut des divisions à ce sujet qu'à partir du {{s-|VI|e}}.
== Bibliografie ==* [[Paulin Ladeuze]], ''Études sur le cénobitisme pakhômien pendant le IV{{e}} IVe siècle et la première moitié du V{{e}}Ve'' (dissertation pour l'obtention du grade de docteur), Louvain, 1898.* [[Henri Gauthier (égyptologue)|Henri Gauthier]], « Nouvelles notes géographiques sur le nome panopolite », ''Revue de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire'' X, 1912, {{p.}}89-130.*Pierre Maraval, ''Le christianisme de Constantin à la conquête arabe'', Nouvelle Clio, PUF, 1997 ({{p.}}257-58).
==Sursa==
[[Categorie:Monahism]]
[[Categorie:Locuri]]
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