Sozomen: Diferență între versiuni

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==''Istoria bisericească''==
 
==''Istoria bisericească''==
  
''Istoria bisericească'' comprend neuf livres et couvre la période allant de [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin]] à [[Théodose II]] (324-439). Elle couvre la même période que l’''Histoire ecclésiastique'' de Socrate le Scolastique et que celle de Théodoret de Cyr.
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''Istoria bisericească'' a lui Sozomen cuprinde nouă cărți acoperind perioada istorică de la [[Constantin cel Mare]] până la [[Teodosie al II-lea]], mai exact perioada dintre anii 324-439. Acoperă practic aceeași perioadă ca și „Istoriile bisericești” scrise de [[Socrate Scolasticul]] și [[Teodoret din Cir]].
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* Cărțile I și II expun detaliat domnia împăratului Constantin ce Mare: convertirea acestuia la [[creștinism]], aflarea [[Crucea cea Adevărată|Adevăratei Cruci]] la [[Ierusalim]], politica internă și externă a împăratului și modul de exercitare a acestor politici, începuturile [[arianism]]ului și [[Sinodul I Ecumenic|Primul Sinod Ecumenic]] de la [[Niceea]].
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* Cărțile III și IV acoperă perioada dintre anii 337 și 360, adică de la moartea lui Constantin ce Mare până la cea a lui [[Constanțiu al II-lea]]. Este o perioadă foarte bogată în [[sinod|sinoade]], [[Simbolul credinţei|Simboluri ale credinţei]] și evenimente legate de dezvoltarea arianismului și de controversele dintre adepții acestei [[erezie|erezii]] și ortodocși.  
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* Les livres I et II présentent un exposé détaillé du règne de [[Constantin Ier (empereur romain)|Constantin]] : la conversion de l'empereur, la découverte de la Croix à Jérusalem, l'exercice de sa politique de chef d'État, les débuts de l'[[arianisme]], le [[concile de Nicée]].
 
* Les livres III et IV couvrent la période qui va de 337 à 360, c'est-à-dire de la mort de Constantin à celle de [[Constance II]]. C'est la période la plus chargée en synodes, symboles de foi et événements liés au développement de l'arianisme et aux divisions de ses partisans ou de ses adversaires.
 
 
* Les livres V et VI correspondent aux règnes de [[Julien (empereur romain)|Julien]], cousin germain de Constance II, et neveu de Constantin (361-363), de [[Jovien]] (juin 363-février 364), de [[Valentinien Ier]] en Occident (364-375) et de son frère [[Valens]] en Orient (364-378). Le livre V est consacré à Julien dont le règne très court eut cependant une importance historique considérable en raison de la stature et du destin exceptionnels de cet empereur condamné comme apostat par la tradition chrétienne unanime mais dont le caractère et l'action sont encore aujourd'hui objet de débats. Sozomène donne de Julien une image qui, venant d'un chrétien, ne pouvait être que négative, exagérant sans doute ses actes de persécution, mais laissant apparaître aussi l'intelligence et l'habileté politique du personnage. À côté de celui d'un tel « héros », les règnes de ses successeurs, l'éphémère Jovien et même Valentinien Ier et Valens, fondateurs d'une dynastie de parvenus, risquaient de paraître bien ternes. Sozomène a su leur conférer un relief presque équivalent en creusant l'opposition entre le « nicéen » Valentinien et l'« arien » Valens, en présentant ce dernier comme un persécuteur sans merci et en enrichissant son récit d'importants développements sur le monachisme oriental. Le livre se clôt par la défaite et la mort de « l'hérétique » dans l'incendie d'Andrinople qui fait écho à l'échec de la reconstruction du Temple de Jérusalem par « l'Apostat » et à la mort de ce dernier dans les sables de la Perse sassanide.
 
* Les livres V et VI correspondent aux règnes de [[Julien (empereur romain)|Julien]], cousin germain de Constance II, et neveu de Constantin (361-363), de [[Jovien]] (juin 363-février 364), de [[Valentinien Ier]] en Occident (364-375) et de son frère [[Valens]] en Orient (364-378). Le livre V est consacré à Julien dont le règne très court eut cependant une importance historique considérable en raison de la stature et du destin exceptionnels de cet empereur condamné comme apostat par la tradition chrétienne unanime mais dont le caractère et l'action sont encore aujourd'hui objet de débats. Sozomène donne de Julien une image qui, venant d'un chrétien, ne pouvait être que négative, exagérant sans doute ses actes de persécution, mais laissant apparaître aussi l'intelligence et l'habileté politique du personnage. À côté de celui d'un tel « héros », les règnes de ses successeurs, l'éphémère Jovien et même Valentinien Ier et Valens, fondateurs d'une dynastie de parvenus, risquaient de paraître bien ternes. Sozomène a su leur conférer un relief presque équivalent en creusant l'opposition entre le « nicéen » Valentinien et l'« arien » Valens, en présentant ce dernier comme un persécuteur sans merci et en enrichissant son récit d'importants développements sur le monachisme oriental. Le livre se clôt par la défaite et la mort de « l'hérétique » dans l'incendie d'Andrinople qui fait écho à l'échec de la reconstruction du Temple de Jérusalem par « l'Apostat » et à la mort de ce dernier dans les sables de la Perse sassanide.
 
* Les trois derniers livres rapportent l'histoire de l'Église et celle de l'Empire chrétien pendant une cinquantaine d'années (379-ca 425) sous les représentants successifs de la dynastie théodosienne, [[Théodose le Grand]], ses fils [[Flavius Arcadius|Arcadius]] en Orient et [[Flavius Honorius|Honorius]] en Occident, son petit-fils [[Théodose II]] dirigé par sa sœur aînée [[Pulchérie]], la plus rayonnante des brillantes princesses de l'âge théodosien.
 
* Les trois derniers livres rapportent l'histoire de l'Église et celle de l'Empire chrétien pendant une cinquantaine d'années (379-ca 425) sous les représentants successifs de la dynastie théodosienne, [[Théodose le Grand]], ses fils [[Flavius Arcadius|Arcadius]] en Orient et [[Flavius Honorius|Honorius]] en Occident, son petit-fils [[Théodose II]] dirigé par sa sœur aînée [[Pulchérie]], la plus rayonnante des brillantes princesses de l'âge théodosien.

Versiunea de la data 19 martie 2014 10:04

Sozomen (gr. Σωζομενός ; n. 375/400 - d. cca. 450[1]), după numele întreg Salaminios Hermias Sozomenos, este un istoric creștin de limbă greacă, născut la Betelea (azi Bêt Laḥiyê în Fâșia Gaza) în Palestina[2], într-o familie creștină. Familiar cu mediile monastice, a studiat retorica și dreptul (probabil la Beirut) și a profesat la Constantinopol profesia de jurist sau avocat, unde se stabilește în 425 după o călătorie la Roma.

Sozomen a scris, între anii 435/440 și 450, o „Istorie bisericească” acoperind perioada de la 323 și până la 439 (al 17-lea an al domniei împăratului Teodosie al II-lea), în continuarea celei a lui Eusebiu de Cezareea. Această lucrare conține date prețioase privind Dobrogea și mai ales Tomis. Împreună cu Eusebiu de Cezareea, Socrate Scolasticul, Teodoret din Cir și Evagrie Scolasticul, Sozomen este unul din principalii istorici bisericești ai Antichității târzii.

Istoria bisericească

Istoria bisericească a lui Sozomen cuprinde nouă cărți acoperind perioada istorică de la Constantin cel Mare până la Teodosie al II-lea, mai exact perioada dintre anii 324-439. Acoperă practic aceeași perioadă ca și „Istoriile bisericești” scrise de Socrate Scolasticul și Teodoret din Cir.


  • Les livres V et VI correspondent aux règnes de Julien, cousin germain de Constance II, et neveu de Constantin (361-363), de Jovien (juin 363-février 364), de Valentinien Ier en Occident (364-375) et de son frère Valens en Orient (364-378). Le livre V est consacré à Julien dont le règne très court eut cependant une importance historique considérable en raison de la stature et du destin exceptionnels de cet empereur condamné comme apostat par la tradition chrétienne unanime mais dont le caractère et l'action sont encore aujourd'hui objet de débats. Sozomène donne de Julien une image qui, venant d'un chrétien, ne pouvait être que négative, exagérant sans doute ses actes de persécution, mais laissant apparaître aussi l'intelligence et l'habileté politique du personnage. À côté de celui d'un tel « héros », les règnes de ses successeurs, l'éphémère Jovien et même Valentinien Ier et Valens, fondateurs d'une dynastie de parvenus, risquaient de paraître bien ternes. Sozomène a su leur conférer un relief presque équivalent en creusant l'opposition entre le « nicéen » Valentinien et l'« arien » Valens, en présentant ce dernier comme un persécuteur sans merci et en enrichissant son récit d'importants développements sur le monachisme oriental. Le livre se clôt par la défaite et la mort de « l'hérétique » dans l'incendie d'Andrinople qui fait écho à l'échec de la reconstruction du Temple de Jérusalem par « l'Apostat » et à la mort de ce dernier dans les sables de la Perse sassanide.
  • Les trois derniers livres rapportent l'histoire de l'Église et celle de l'Empire chrétien pendant une cinquantaine d'années (379-ca 425) sous les représentants successifs de la dynastie théodosienne, Théodose le Grand, ses fils Arcadius en Orient et Honorius en Occident, son petit-fils Théodose II dirigé par sa sœur aînée Pulchérie, la plus rayonnante des brillantes princesses de l'âge théodosien.

L’Histoire ecclésiastique n'est pas une apologie du christianisme, il s'agit d'une version orthodoxe de l'histoire de l'Église au IVe s;. Somozène montre comment « l'Église universelle a triomphé des machinations de ses adversaires pour attirer finalement les masses à sa vérité ».

Œuvre d'un laïc orthodoxe, c'est un document intéressant sur l'idée qu'un historien chrétien se fait de sa religion et des querelles religieuses de son temps. En particulier, il voit dans le monachisme le fait spirituel le plus marquant du IVe s. et il retrace la vie des grands ermites du désert, il étudie les causes de la diffusion du christianisme chez les barbares, expose les origines et les développements de la crise arienne.

Sa documentation est due à ses recherches personnelles, pour lesquelles il voyagea beaucoup, peut-être jusqu'à Rome, due aussi à ses prédécesseurs (Eusèbe de Césarée, Rufin et Socrate le Scolastique). La crédibilité des faits rapportés par Sozomène, notamment la description de faits ou pratiques contemporains, a été souvent mise en doute. Ses assertions appellent donc une critique sévère par recoupement avec d'autres sources.

Ediții

  • Text grec și traducere franceză:
    • Sozomène, Histoire ecclésiastique, livres I-II, éd. J. Bidez, trad. André-Jean Festugière, annoté par Bernard Grillet et Guy Sabbah, coll. « Sources chrétiennes », n° 306, Éditions du Cerf, Paris, 1983.
    • Sozomène, Histoire ecclésiastique, livres III-IV, éd. J. Bidez, trad. André-Jean Festugière, annoté par Guy Sabbah, coll. « Sources chrétiennes », n° 418, Éditions du Cerf, Paris, 1996.
    • Sozomène, Histoire ecclésiastique, livres V-VI, éd. J. Bidez et G.C. Hansen (GCS), trad. André-Jean Festugière, annoté par Guy Sabbah, coll. « Sources chrétiennes », n° 495, Éditions du Cerf, Paris, 2005.
    • Sozomène, Histoire ecclésiastique, livres VI-IX, éd. J. Bidez et G.C. Hansen (GCS), trad. André-Jean Festugière, annoté par Laurent Angliviel de la Beaumelle et Guy Sabbah, coll. « Sources chrétiennes », n° 516, Éditions du Cerf, Paris, 2008.

Referințe

Note

  1. Datele precise ale nașterii și morții lui Sozomen sunt necunoscute.
  2. Sozomen, Istoria bisericească, V 15

Legături externe