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Evagrie al Antiohiei

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Pentru alte personalități care au purtat numele de Evagrie, a se vedea articolul: Evagrie.

Evagrie al Antiohiei a fost patriarh al Antiohiei (388-392) după Paulin al II-lea al Antiohiei (362-382) pe linia episcopilor „eustatieni” nerecunoscuți în Orient, dar recunoscuți de Biserica Romei și de Biserica Alexandriei. Evagrie al Antiohiei (ca și Paulin al II-lea al Antiohiei) nu apare în lista patriarhilor ortodocși ai Antiohiei. Evagrie era în schismă cu sfântul Flavian I al Antiohiei (384-404).

Viața și activitatea

Auparavant prêtre[1], il fut consacré par Paulin comme son successeur sur son lit de mort, au mépris du droit canonique, ce qui n'empêcha pas sa reconnaissance par Rome et Alexandrie. Cette consécration eut lieu à une date incertaine, après 382, et Évagre mourut en 394. C'est lui qui ordonna prêtre Jean Chrysostome[2]. C'était un ami de saint Jérôme, qui parle de lui au début de la Vie de saint Malchus, précisant qu'il était propriétaire du domaine de Maronie, où vivait le moine, à 45 kilomètres à l'est d'Antioche. Jérôme lui consacre le § 125 de son De viris illustribus : on y apprend qu'il était l'auteur de plusieurs ouvrages sur différents sujets, et notamment d'une traduction en latin de la Vie de saint Antoine d'Athanase d'Alexandrie[3]. Celle-ci, rapidement diffusée en Occident[4], eut un énorme succès au Moyen Âge (environ 400 manuscrits conservés du Format:Sp-). Cette pratique du latin par un écrivain ecclésiastique oriental est exceptionnelle à l'époque, témoignant de liens privilégiés avec l'Église d'Occident. Évagre d'Antioche fait partie des cinq hypothèses émises successivement par Dom Germain Morin sur l'identité de l'Ambrosiaster.

À sa mort, aucun successeur ne lui fut donné, mais l'Église « eustathienne » d'Antioche demeura séparée jusqu'à un accord conclu en 414, et un petit groupe d'irréductibles se perpétua même jusqu'en 482.

Bibliografie

  • Pierre Maraval, Le christianisme de Constantin à la conquête arabe, coll. Nouvelle Clio, PUF, 1997.

Note

  1. Selon Socrate le Scolastique (Histoire ecclésiastique, VI, 3), il y avait un Évagre condisciple de Jean Chrysostome aux leçons de rhétorique de Libanios et de philosophie d'Andragathios, et dont l'exemple l'aurait inspiré. Il est question aussi d'« Évagre » dans plusieurs lettres de Libanios lui-même : voir Otto Seeck, Die Briefe des Libanius, zeitlich geordnet (Leipzig, 1906, réimpr. Gorgias Press, 2010), Format:P.128-130.
  2. Socrate le Scolastique, loc. cit..
  3. « Evagrius Antiochiæ episcopus acris ac ferventis ingenii, cum adhuc esset presbyter, diversarum hypotheseon tractatus mihi legit, quos necdum edidit. Vitam quoque beati Antonii de Græco Athanasii in sermonem nostrum transtulit ».
  4. Saint Augustin, en 385/86, à Milan, entend son compatriote africain Potitianus, officier au palais impérial, lui raconter avoir lu à Trèves, peu de temps auparavant, un exemplaire de la Vie de saint Antoine, qui doit être cette traduction, et qui était en la possession d'un groupe d'ascètes de cette ville (Confessions, VIII, 14-15).

Legături externe

Surse